Club de triathlon à Chelsea
Une belle gang et du cœur à l’ouvrage
Fondé en 2021, Club de Triathlon Outaouais, basé à Chelsea, rassemble un groupe de passionnés présentant des profils différents du débutant motivé à l’athlète confirmé. Tous partagent le goût de l’effort et la joie d'un moment de convivialité toute l'année.
La saison s’est achevée le 15 septembre mais l’entraînement se poursuit : c’est une nouvelle saison qui s’amorce dans le calendrier du club qui compte une vingtaine d’adhérents.
Le triathlon figure quelque exercice sportif particulier. Trois épreuves : natation, cyclisme et marathon. Les distances peuvent différer. Le roi des triathlons est étiqueté IronMan. Il comporte 3,8 km de natation, 180,2 km à vélo et un marathon de course à pied traditionnel : 42,2 km.
Dans le cas du club chelseaite, la plupart font des distances moindres qui se conclut par un demi-marathon.
Le cofondateur du club
Le cofondateur du club s’appelle Simon Hamel, chef d’une entreprise en services financiers et père de trois enfants. L’un de ses défis demeure la conciliation sport et vie professionnelle/personnelle. Ça demande une organisation bien ficelée. « Il faut se construire une logistique, une routine à l’entour des activités de son agenda », avoue-t-il.
Simon Hamel a déjà réalisé des demi IronMan aux États-Unis. Il a participé au dernier marathon d’Ottawa avec quelques-uns de ses comparses du club. La prochaine grande échéance, ce sera le marathon de Boston en avril 2024.
Et pourquoi le triathlon ? Chacun a ses raisons de s’y adonner. Lui a les siennes : « ma plus grande motivation est de rester en forme ».
La convivialité du groupe évoquée plus haut joue son rôle. « Ça a un effet d’entrain et de collégialité qui fait que, l’hiver, j’ai hâte de voir mes amis à la piscine le matin c’est l’fun », confesse ce grand passionné de vélo de montagne.
La joie de se retrouver leur permet d’oublier la rudesse climatique, l’inconfort d’un réveil hivernal nimbé d’obscurité.
Le triple entraînement au cours de l’année
- La natation
S’entraîner dehors n’est pas chose aisée au Québec. Ainsi, pour la natation, pendant 10 mois par an, ils louent la piscine de l’Université du Québec en Outaouais à Hull. Deux fois par semaine, lever à 5h du matin et « tout le monde est à l’eau à 6h30 du matin ». Quand le Lac Leamy et le lac Meech sont réchauffés, l’entraînement reprend en extérieur.
- La course à pied
En toute saison, toujours dehors. L’été, c’est deux fois par semaine. L’hiver, ça se passe au Centre Asticou à Hull dans la Cité des jeunes. C’est un entraînement par semaine car les gens ont souvent un autre sport comme le ski de fond ou le ski alpin voire la course de sentier en raquettes en parallèle. Les triathlètes effectuent une boucle (2 km) dans le Centre Asticou. L’échauffement se compose de mouvements fractionnés et de gestes exagérés pour se dégourdir les membres.
- Le cyclisme
Le vélo, ils en font le plus possible en extérieur. « S’entraîner dehors à vélo c’est plus agréable. Quand ça devient glissant, on ne peut plus en faire. Ou l’obscurité. Quand s’opère le changement d’heure, c’est fini », résume M. Hamel.
Quand la saison extérieure du vélo est terminée, c’est le vélo virtuel. La roue arrière est remplacée par une base stationnaire sur laquelle se branche le vélo. Tous les participants sont connectés à travers Zwift, une application spécialisée. Il est alors impossible de tricher.
Toutes les conditions se retrouvent dans le vélo virtuel : monter une côte, subir un vent frontal qui provoque plus de résistance dans le pédalage. Voire bénéficier du sillonnage (être derrière un autre cycliste) etc..
Frais d’inscription du club
L’argent récolté sert à couvrir, à 75 %, les frais de location de piscine et la présence d’un sauveteur. Le reste de l’argent est réservé pour l’assurance responsabilité. De la bouche de son cofondateur, « le but est de garder les frais d’inscription au plus faible coût possible que ça demeure accessible au plus grand nombre ».
Le triathlon, c’est pour tout le monde
Avant de se lancer dans la natation, Simon Hamel barbotait. Il a pris des leçons pendant 6 mois pour nager correctement. D’autres personnes du club partaient d’encore plus loin : méforme, surpoids etc…
Le triathlon, il suffit de s’y mettre.
« Si les gens veulent venir essayer une semaine ou deux sans payer pour voir c’est quoi l’ambiance, ça ressemble à quoi, qui sont les entraîneurs, ils sont invités à le faire. Qu’ils communiquent avec nous. » Simon Hamel
Le “rayon de soleil” du club
Julie, infirmière quadragénaire. Cheerleader du groupe. « Je pratique le triathlon depuis deux ans pour garder la forme physique et mentale. Le triathlon me fait rajeunir ! Comme Benjamin Button ! Je veux dépasser mes limites. J’aime le côté humain et inclusif de notre club. »
Francis, un autre membre, va dans le même sens. Cet ingénieur sur le projet d’extension du Train Léger à Ottawa, a emménagé récemment dans la région chelseaite et les amitiés nouées au club ont facilité son intégration. « Le club m’offre une belle échappatoire au travail. »
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