Traitement des déchets
Le projet du futur écocentre franchit une étape supplémentaire
Lors du Conseil des maires de la MRC des Collines-de-l’Outaouais du 15 juin dernier, une autorisation a été décrétée pour déposer une demande de financement pour le projet de construction de l’écocentre régional.
Cette autorisation s’inscrit dans la section Gestion du territoire et des programmes. Condition sine qua non à toute demande de financement, la MRC des Collines-de-l’Outaouais a procédé au préalable à une mise de fonds dudit projet de 262 600 $ pour le projet de construction de l’écocentre régional au poste de transbordement auprès de RECYC-QUÉBEC dans le cadre de son Programme d’aide financière visant à l’optimisation du réseau d’écocentres québécois.
Cet écocentre serait celui de la MRC des Collines bien qu’il soit fait mention d’écocentre régional. En amont du projet, ce projet avait fait l’objet d’une étude d’opportunités l’an passé. « Cela avait démontré la pertinence et la nécessité de développer ce nouveau service-là », souligne le directeur général de la MRC des Collines, Benoît Gauthier.
Pertinence et nécessité, car le poste de transbordement des déchets offre présentement certaines fonctionnalités d’un écocentre, mais pas toutes. Tant s’en faut. Certaines matières ne sont pas prises en compte. « Une firme professionnelle nous accompagnera dans l’évaluation et dans les plans et devis pour constituer un écocentre qui sera pleinement fonctionnel. Par exemple, il pourra accueillir également les résidus de construction », détaille M. Gauthier.
La croissance de la MRC des Collines (démographique ou immobilière) requiert de pouvoir traiter les résidus de la construction et de la rénovation.
« On veut éviter que les matières ne soient pas entreposées de façon adéquate ou qu’elles soient envoyées à l’enfouissement alors qu’elles auraient pu être valorisées. » Benoît Gauthier, directeur général de la MRC des Collines.
Concernant le délai, Benoît Gauthier indique une période assez courte. « On espère une ouverture d’ici deux ans », promet-il.
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