Police de la MRC des Collines-de-l’Outaouais
« Des policiers proches de la population »
Alors que le comité consultatif sur la réalité policière recommandait, il y a environ deux ans, la refonte des services de police de moins grande taille vers les effectifs de la Sureté du Québec, élus et population de la MRC des Collines-de-l’Outaouais semblent apprécier le modèle de police de proximité sur place.
L’Info a récemment rencontré le directeur du service de police de la MRC des Collines-de-l’Outaouais pour parler du travail de son service dans le territoire. Monsieur Martial Mallette se dit très fier de son équipe et du travail accompli sur le terrain. « Je suis très heureux et satisfait du travail de proximité qu’on fait auprès de notre population. C’est pourquoi on continue de travailler très fort justement à maintenir ces liens de confiance avec la population. », a-t-il confié.
À la question de savoir quelle est la relation avec les populations, le directeur nous répondra que ses services reçoivent beaucoup de témoignages provenant de la communauté, à l’effet que la proximité que les policiers ont développée au fil des années amène une meilleure communication et une compréhension des différents enjeux pour une réponse adaptée aux besoins de la population.
Pour revenir à la recommandation du comité consultatif sur la réalité policière, il faut savoir que l’objectif était d’optimiser beaucoup plus la capacité des corps de police de moins grande taille. Le sujet étant sur la table du ministère de la Sécurité publique, des évaluations se feront certainement après les élections provinciales avec l’implication de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération des municipalités du Québec, nous apprend le directeur général de l’association des directeurs de police du Québec.
« Il y a des solutions transitoires à mettre en place rapidement comme l’optimisation du recrutement et des enquêtes ainsi que tout le maintien des compétences dans certaines spécialités d’enquête, donc pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas faire des enquêtes plus régionalisées avec le maintien de ces compétences-là qui coûtent très chers pour un corps de police de moins grande taille, alors ce sont des choses qu’on regarde présentement et qu’on va attendre le prochain gouvernement pour les adresser la requête », affirme pour sa part, Didier Deramond, directeur général de l’ADPQ.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …
Les Primitifs enseignent l’art de survivre en forêt en hiver à la manière de nos ancêtres
La tribu Les Primitifs, fondée par le survivaliste Mathieu Hébert , faisait un arrêt au Domaine du grand calme à …