Projet-pilote en Outaouais
De l’aide financière disponible pour des projets en économie sociale
Des gens souhaitant se lancer dans un projet d’entreprise en économie sociale pourraient bénéficier d’une aide financière pendant qu’ils travaillent sur la réalisation de leur projet.
La Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides a annoncé le lancement de ce projet-pilote pour la région pour une durée de trois ans. Pendant cette période, une trentaine de personnes ayant un projet d’entreprise d’économie sociale pourront obtenir une allocation et de l’accompagnement pour pouvoir se consacrer à temps plein au démarrage de leur entreprise.
En fait, c’est l’adaptation du programme Soutien aux travailleurs autonomes qui devient ainsi Soutien aux travailleurs en économie sociale. Au lieu d’être sans revenu pendant que le travail préparatoire se fait, les groupes pourront obtenir du financement pour un ou plusieurs des membres.
L’objectif est de pouvoir mousser le nombre d’entreprises en économie sociale dans la région. Présentement, on en compte plus de 400 qui fournissent plus de 6000 emplois dans la région, selon les données de la CDROL.
Par contre, comme ce ne sont pas des entreprises où le profit va dans les poches du propriétaire, c’est souvent plus difficile pour les promoteurs de consacrer du temps au lancement de leur entreprise. «Souvent, ce qu’on observe ce sont des gens qui font ça les soirs et la fin de semaine, explique le directeur général de la CDROL, Patrick Duguay. Ça s’étire sur des années. Dans le groupe, il y en a qui se décourage. Et là, on doit recommencer. Mais là, on a un outil plus structurant pour accélérer tout ça.»
Dernièrement, des promoteurs ont gradué de l’incubateur d’économie sociale. Certains de ces promoteurs ont pu bénéficier de ce nouveau financement pendant leur travail avec les responsables de l’incubateur.
La prochaine cohorte de cet incubateur attendu en septembre devrait aussi permettre à certains d’obtenir cette aide financière. Mais ce n’est pas seulement ceux qui prennent ce chemin qui auront le droit. «Ils peuvent le faire par l’accompagnement régulier», indique Patrick Duguay. Cet accompagnement provient de la CDROL.
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