Commission de toponymie du Québec
Des municipalités questionnées sur la dénomination de l’autoroute 50
Les démarches officielles pour nommer l’autoroute 50 du nom de Guy Lafleur ont été amorcées dernièrement par la Commission de la toponymie du Québec.
Des municipalités de la région qui sont traversées par l’autoroute 50 ont obtenu dans les derniers jours une demande de la Commission de toponymie du Québec pour obtenir leur avis sur cette dénomination potentielle.
Le maire de Thurso, Benoit Lauzon, a confirmé avoir reçu cette demande et que d’autres municipalités ont aussi reçu la même dans la MRC de Papineau. La MRC des Collines a aussi indiqué avoir reçu cette demande d’avis et qu’elle allait prendre position en faveur de cette dénomination de l’autoroute 50 du nom de Guy Lafleur.
M. Lauzon est heureux de voir que les démarches s’amorcent et il ne croit pas qu’il y a grands enjeux pour cette nomination. L’autoroute 50, rappelle-t-il, traverse la région de Guy Lafleur et c’est normal qu’elle porte son nom selon lui.
Dans les dernières années, d’autres propositions avaient été faites comme notamment l’autoroute Maurice Richard pour souligner les 50 buts en 50 matchs. Mais personne ne la mérite plus que Guy Lafleur qui est originaire d’ici, affirme Benoit Lauzon
Commission
Du côté de la Commission de la toponymie du Québec, on n’a pas pu confirmer l’amorce des démarches. «C’est la façon qu’on fonctionne dans un projet comme ça», indique toutefois Chantal Bouchard, responsable des relations avec les médias.
Les dernières informations officielles datent du 25 avril alors que la commission a reçu officiellement le mandat du gouvernement du Québec d’évaluer la possibilité de renommer l’autoroute 50 en l’honneur de l’ancien hockeyeur.
Même si les démarches sont amorcées, il ne faut pas s’attendre à une annonce avant la période d’un an qui fait partie des normes avant d’officiellement nommer quelque chose au nom d’une personnalité décédée, ajoute-t-elle.
Cette année permet de faire différentes vérifications et de consulter les autorités locales et la famille pour s’assurer que l’emplacement est bien choisi pour rendre hommage à la personne. «Un an, c’est inspiré des recommandations des Nations Unies. Et ce n’est pas trop court», soutient Mme Bouchard.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …
Les Primitifs enseignent l’art de survivre en forêt en hiver à la manière de nos ancêtres
La tribu Les Primitifs, fondée par le survivaliste Mathieu Hébert , faisait un arrêt au Domaine du grand calme à …