Utilisation de chemins pour les VTT
Val-des-Monts retire son projet pour consulter les citoyens
La résolution devant permettre aux véhicules tout-terrain d’utiliser la voie publique pour un sentier devant se rendre à Saint-Pierre-de-Wakefield a finalement été retirée par le conseil qui va tenir des consultations avant de revenir avec le projet.
La résolution prévue au dernier conseil devait permettre l’utilisation en tout ou en partie du chemin de l’Église, du chemin du Ruisseau, du chemin de la Montagne et du chemin du Petit Lac Clair. Le sentier aurait par la suite pris le chemin des bois sur des terres publiques.
L’utilisation de la voie publique par des VTT est interdite à moins qu’une municipalité accorde le droit de passage. C’est ce que Val-des-Monts souhaitait faire dans ce projet de sentier.
«Là où ça a accroché, c’est qu’il y a des gens sur le chemin de l’Église qui nous ont interpellé, explique le maire, Jules Dagenais. Eux, ils jugent que ce n’est pas propice à un sentier de VTT.»
Le conseil a donc décidé de retirer la résolution et de tenir, dans les prochaines semaines, une séance d’information/consultation avec ces résidents pour parler du projet et de l’impact.
Vitesse
Un des éléments que la municipalité souhaite traiter, c’est la question de la vitesse sur le chemin de l’Église. «Les gens nous disaient 50 km/ c’est trop vite. Mais nous, c’est considéré comme une collectrice. On peut le mettre à 50km/h, mais on ne peut pas le mettre à 30km/h.»
Toutefois, pour le sentier de VTT, la vitesse aurait pu être mise à 30 km/h pour ces véhicules, affirme le maire. «Ce qu’on avait demandé dans l’entente. C’est que pour le chemin de l’église, la limite soit de 30 km/h. Bien que l’affichage soit pour les VTT, ça pourrait faire en sorte que ça diminue pour les véhicules aussi.»
Le maire estime que l’autorisation de circulation dans ce secteur permettrait de baliser l’utilisation d’un chemin qui peut être malgré tout utilisé illégalement par des randonneurs en VTT. «Un sentier fédéré réglementé, j’ose croire que les gens vont suivre les vitesses. Et pour ceux qui ne le feront pas, il y a de la patrouille. Le club a 12 patrouilleurs et je pense qu’il en aura 4 autres. On pensait que c’était la réponse à une problématique.»
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