Coalition avenir Québec
Robert Bussière
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ?
Ma vision repose sur une offre de services qui soit adaptée à la réalité des besoins de la population selon la spécificité démographique de chaque région. On ne doit plus adopter des mesures « mur à mur » mais plutôt offrir des services selon le besoin des familles, de nos aînés de chaque communauté.
Nous proposons un changement majeur dans l’organisation des soins de santé par l’introduction de l’Agence de santé Québec. Son mandat sera de rendre le réseau de la santé et des services sociaux plus performant et plus humain. Cette nouvelle agence changera la donne et apportera une bouffée d’air frais au réseau de la santé et des services sociaux alors que les décisions et les opérations se feront plus près du terrain, par des gestionnaires aguerris.
L’accès à un logement adéquat, quel que soit l’âge ou le revenu, est de plus en plus difficile et a des impacts dans d’autres secteurs d’activités. Que proposez-vous pour permettre aux gens de vivre et de vieillir chez eux ?
Nous reconnaissons l’importance de créer des logements abordables partout au Québec afin d’aider les familles. Pour ce faire, nous nous engageons à investir 1,8 G$ afin de mettre en chantier 11 700 nouveaux logements sociaux et abordables. Nous allons inviter tous nos partenaires dont notamment les OSBL, les municipalités et le privé à mettre l’épaule à la roue afin de proposer des projets et allons les accompagner afin d’accélérer leur réalisation. Nous rappelons que dans notre premier mandat, nous avons mis de l’avant plusieurs initiatives dont notamment l’ICRL avec notre partenaire fédéral afin d’augmenter significativement et rapidement l’offre de logement. Enfin, nous allons apporter une aide par le biais du Programme de supplément au loyer pour subventionner 7 200 logements supplémentaires.
L’Outaouais intéresse de plus en plus les entreprises faisant de l’expropriation minière. Pour vous, est-ce que les règles actuelles sont adéquates pour permettre une cohabitation harmonieuse de l’activité minière et des autres activités dans la région ?
Soyons bien clairs : aucun développement minier ne pourra se faire sans qu’il y ait avant tout une acceptabilité sociale dans la région. C’est non négociable. D’ailleurs, les projets d’importance projetés seront inévitablement soumis à l’analyse du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Le cadre légal et réglementaire environnemental et social du Québec est très rigoureux (les projets ne peuvent se faire n’importe comment), prévoit de nombreuses autorisations de différents ministères qui doivent être obtenues en répondant ou en dépassant les exigences. De plus, les ministères émetteurs peuvent, lorsque requis, poser des conditions particulières pour tenir compte d’enjeux locaux. Ceci dit, contribuer à la transition énergétique par la production de ressources naturelles essentielles peut s’avérer générateurs de retombées positives, entre autres grâce aux nombreux emplois bien rémunérés.
Un enjeu seulement local, sans répercussion nationale, que vous souhaitez traiter ?
Bien que cet enjeu ne soit pas purement local, l’accessibilité aux soins de santé pour nos aînés est un sujet particulièrement sensible. Nous devons poursuivre nos efforts afin d’améliorer leur qualité de vie, la qualité de la nourriture dans les établissements de soins et adopter des mesures afin de maintenir nos aînés dans leur maison et leur communauté le plus longtemps possible.
De plus en plus de projets demandent une acceptabilité sociale. Qu’est-ce que ça représente pour vous l’acceptabilité sociale ?
Selon moi, le principe d’acceptabilité sociale est le résultat d’un processus d’information, de consultation, d’échanges et d’analyses d’options avec la population visée par un projet ou par le choix d’une politique. Le dialogue avec toutes les parties impliquées est la pierre d’assise à ce principe où les valeurs et particularités (sociales, économiques, environnementales) du milieu sont prises en compte.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Au Québec, plus d’un chasseur de cerfs sur cinq est outaouais
Les statistiques provinciales 2023 sont tombées, fin janvier, quant au gros gibier. En Outaouais, 285 orignaux, 7 294 cerfs et 832 …
Le projet de loi solidaire sur l’accaparement des terres agricoles progresse
Le projet de loi 495, visant à lutter contre l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement privés, déposés en …
Le pont Montcalm surnommé « pont Eiffel » illuminé en hommage à Gustave Eiffel
En hommage aux 100 ans de la mort de Gustave Eiffel, du 2 au 19 février, un spectacle lumineux aura lieu …