Parti libéral du Québec
Caryl Green
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ?
Le Parti libéral du Québec s’engage à offrir à tous les Québécois un médecin de famille appuyé par une équipe de soins interdisciplinaire. Les personnes présentant des maladies chroniques, les aînés et les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et les personnes vivant avec un handicap seront priorisées.
Nous allons ajouter au moins une infirmière praticienne spécialisée (IPS) dans chaque Équipe Accès Santé, et revoir le ratio médecins-personnel-patients soignant. Les règles encadrant la gestion de ces cliniques seront assouplies afin que des initiatives locales puissent favoriser l’interaction avec les CLSC.
Un gouvernement libéral vise une décentralisation des services de santé en augmentant le nombre de cliniques à 400 Équipes Accès Santé et ce, partout au Québec. Nous travaillerons à ce que 100 de ces 400 Équipes soient aussi des super-cliniques, ouvertes 12 heures par jour et 7 jours sur 7.
L’accès à un logement adéquat, quel que soit l’âge ou le revenu, est de plus en plus difficile et a des impacts dans d’autres secteurs d’activités. Que proposez-vous pour permettre aux gens de vivre et de vieillir chez eux ?
Le PLQ s’engage d’augmenter l’offre de logements sociaux en déployant un plan d’investissement pour construire 50 000 nouveaux logements sur 10 ans.
Le PLQ veut assurer un meilleur accès aux logements abordables en :
– Modernisant le programme Accès-Logis pour y inclure une dimension régionale pour les résidences privées pour personnes âgées et les étudiants ;
– Permettant aux plus petites municipalités d’offrir des incitations financières pour la construction de logements abordables ;
– Favorisant la conversion en logements abordables des espaces de bureaux libérés par le modèle de travail hybride ;
– Accordant aux municipalités un droit de premier refus ;
– Taxant les propriétés vacantes qui appartiennent à des non-résidents afin qu’elles reviennent sur le marché locatif ;
– Identifiant les terrains appartenant à l’État et de travailler avec la Société d’Habitation du Québec et les municipalités pour soutenir le développement des logements abordables.
L’Outaouais intéresse de plus en plus les entreprises faisant de l’expropriation minière. Pour vous, est-ce que les règles actuelles sont adéquates pour permettre une cohabitation harmonieuse de l’activité minière et des autres activités dans la région ?
Je partage l’inquiétude des municipalités et des MRC face à la possibilité que les mines à ciel ouvert soient construites sur leur territoire. Toute exploitation minière doit respecter les pratiques environnementales éprouvées, s’accompagner d’une acceptabilité sociale basée sur les consultations sur des impacts sociaux et fournir des garanties financières adéquates (si approuvée).
L’exploitation minière est une responsabilité politique collective et le gouvernement provincial doit donner aux municipalités et aux MRC des outils pour cohabiter avec les mines d’une façon responsable qui ne compromet pas les cours d’eau, les milieux humides, la qualité de l’eau potable ou le développement économique, et l’offre touristique des communautés concernées.
L’activité minière cherche à extraire le graphite qui servira dans la transition énergétique et l’électrification de nos transports. Toute décision doit être prise dans un cadre de développement durable qui prend en compte l’environnement, la qualité de vie des résidents et l’économie.
Un enjeu seulement local, sans répercussion nationale, que vous souhaitez traiter ?
Voilà une question à laquelle il est plutôt difficile de répondre, dans un comté comme Gatineau où les enjeux sont très différents selon que vous êtes un résident.e de Maniwaki, de Val-des-Monts ou de La Pêche. Mais pour répondre à votre question, je considère qu’une mise à jour du réseau routier provincial doit être priorisée. Le Parti libéral s’est engagé à investir plus de 140 millions $ au cours d’un prochain mandat dans ce qui est considéré comme la colonne vertébrale du réseau routier du comté, soit l’élargissement du pont Alonzo-Wright avec des voies réservés pour le transport en commun et actif, la réfection complète de la route 105 (et non pas simplement du patchage!), et la réalisation du prolongement de l’autoroute 5 pour le contournement de Wakefield. Tous ces travaux seraient réalisés en tenant compte des attentes des resident.e.s en transport collectif ainsi que des besoins en pistes cyclables.
De plus en plus de projets demandent une acceptabilité sociale. Qu’est-ce que ça représente pour vous l’acceptabilité sociale ?
Ces dernières années, qu’il s’agisse d’un projet public ou privé, les résidents ont de plus en plus exigé que leur voix soit entendue avant toute prise de décision.
Une véritable acceptabilité sociale ne peut être un exercice de relations publiques visant à convaincre les résidents des mérites d’un projet. L’acceptabilité sociale doit être ancrée dans les consultations qui créent un espace de dialogue entre les résidents, les promoteurs du projet et les décideurs.
Les résidents ont une expérience vécue qui doit être entendue et prise en considération dès le début de tout projet. Ils ont souvent une connaissance qui n’a peut-être pas été prise en compte par les parties prenantes du projet.
Les décideurs doivent adopter une attitude de collaboration en accueillant la participation des résidents et en faisant place à un dialogue tenant compte de l’expérience et des connaissances des résidents comme faisant partie intégrante du résultat final du processus.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Élections
Laura Avalos
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ? À Québec solidaire, nous estimons que lorsque …
Robert Bussière
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ? Ma vision repose sur une offre de …
Joëlle Jammal
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ? Concrètement, au Parti conservateur du Québec (PCQ), …