Résidentes de Chelsea et de Masson-Angers
Karine et Justine racontent leur expérience vécue à Survivor Québec
Un peu plus de deux semaines après la présentation du dernier épisode de Survivor Québec, téléréalité diffusée sur les ondes de Noovo, On s’est entretenu avec Karine et Justine, respectivement résidentes de Chelsea et de Masson-Angers. (Gatineau) quant à leurs belles expériences à la téléréalité, mais aussi leur retour à la réalité qui a nécessité un certain temps d’adaptation.
Pour Justine, qui a terminé dans le top 5 (sur 20 candidats au départ), son retour à Masson-Angers n’a pas été facile en raison des réseaux sociaux.
« J’ai eu beaucoup de commentaires négatifs à mon égard. Les gens jugent. C’est une nouvelle téléréalité[…]Nous, on l’a vécu d’une façon, mais quand tu le regardes tu ne le vois pas de la même façon », indique celle qui se porte aujourd’hui mieux.
« C’est sûr que c’est venu m’affecter. J’ai supprimé tout ce qui était site à potins parce que je ne pouvais pas lire [les commentaires]. Pas pour ma santé mentale.
C’était vraiment méchant, mais je savais qu’en m’inscrivant dans une téléréalité qui allait être diffusée, je prenais le risque de me faire critiquer », ajoute-t-elle.
De son côté, Karine, de Chelsea, c’est plutôt le contraste entre la vie dans l’Outaouais et celle sur l’île qui a demandé une période d’adaptation.
« Ça fait trois mois qu’on est sorti et ça commence à revenir (nostalgie) de cette aventure-là. J’étais bien. Vu qu’on n’avait rien. Pas de téléphone, pas de réseaux sociaux. On était sale, on avait le même linge, mais c’est la base de la base. C’est vraiment unique. On était dans le confort, mais dans un genre d’inconfort », décrit celle qui a conclu son périple dans les 4 derniers participants.
De belles expériences
Pour les résidentes de l’Outaouais, l’expérience Survivor se veut positive et elles ont beaucoup appris sur elles-mêmes, disent-elles à l’unanimité.
« Je savais que j’avais une force mentale, mais à ce point-là et dépasser mes limites je n’avais jamais vécu ça avant. Maintenant côté endurance, physique ou force mentale, j’ai l’impression que je pourrais tout dépasser » – Karine
Justine, elle, considère que son passage sur l’île a renforcé sa détermination.
« Dans la vie, je suis assez paresseuse, avoue-t-elle. Là-bas, tu ne peux pas l’être. Il y a tout le temps des choses à faire ».
« Aujourd’hui, je suis moins dans le “laisser aller”. Si tu veux quelque chose, va le chercher », poursuit-elle.
Moments plus difficiles
Karine considère que l’épreuve où les joueurs doivent respirer la tête sous l’eau alors que la marée monte n’a pas été de tout repos.
«Avant de m’inscrire, je ne savais pas nager à Survivor», avoue-t-elle.
Pour Justine, « l’épreuve où j’ai décidé de manger au lieu de faire l’épreuve», a été la plus difficile. « J’ai l’impression que s’il y avait eu une autre personne qui aurait décidé de ne pas participer, je n’aurais jamais eu ces commentaires-là [sur] les réseaux sociaux », avoue-t-elle.
Prochains jours
Au cours des prochaines semaines, Karine continuera de travailler et de donner des cours de karaté. Autrement, elle sautera en parachute avec quelques participants de la populaire émission printanière.
De son côté, Justine est partie en voyage quelques jours après notre entretien. Autrement, elle a repris son travail au ministère des Affaires étrangères au gouvernement fédéral.
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