Douze années de dur travail
Projet de résidences pour aînés à Chelsea
Il aura fallu 12 ans pour que la Société d’habitation du Québec (SHQ) approuve le projet de résidences pour aînés à Chelsea. Voici un résumé en quatre phases.
1re phase
En 2009, les premières réflexions. De 2010 à 2012, c’était le temps des consultations publiques pour connaître les besoins des aînés.
2e phase
L’aspect financier. La Corporation d’habitation de Chelsea (CHC) disposait d’une contribution de 2,7 M$ du milieu communautaire, ce qui dépassait les 10 % du coût total requis.
À cette même époque, la CHC déposait une requête d’aide financière auprès de la SHQ qui demandait que la Corporation fasse des levées de fonds, approche des gens d’affaires, etc. « Ça, ça nous a pris beaucoup de temps », admet la présidente de cet organisme, Céline Brault.
3e phase
Quant au domaine sécuritaire, il s’est renforcé après l’incendie survenu à L’Isle-Verte (Bas-Saint-Laurent), en 2014, qui fit une trentaine de victimes. En conséquence, le gouvernement instaura un moratoire (levé en 2017) sur la construction de résidences pour aînés et les normes de sécurité. « Ils avaient réévalué tous les critères. Il a fallu redessiner notre projet immobilier qui était sur deux étages. On a décidé, avec les architectes, de faire des logements d’un étage avec des murs coupe-feu et deux sorties pour chaque appartement », explique-t-elle.
Une partie du terrain municipal (2,5 acres) s’ancre en zone humide où des plantes s’y développent. À la lumière de cette réalité écologique, l’implantation initiale a dû être repensée également.
4e phase
Elle prend place en 2021 en pleine crise sanitaire. La quantité d’eau émanant du puits était suffisante, mais l’eau (issue de la nappe phréatique) a dû être analysée et traitée. Un permis et des certifications du ministère de l’Environnement étaient nécessaires.
Les contraintes gouvernementales et de la SHQ étaient strictes. « Pour un 12 logis, il fallait un débit d’eau équivalent à 30 personnes se servant simultanément de l’eau (douche, vaisselle, etc.). C’était pour assurer qu’ils ne manquent jamais d’eau. On a dû inclure des réservoirs même si on avait un très bon débit d’eau », détaille la présidente de la Corporation. Pour abriter lesdits réservoirs, l’érection d’un bâtiment spécifique était obligatoire.
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