Travaux d’élargissement de l’autoroute 50
Le ministère des Transports et les élus satisfaits de l’état d’avancement des travaux de l’autoroute 50
Plusieurs élus de la région se disent satisfaits de l’avancement des travaux de l’élargissement de l’autoroute 50, un projet estimé à 100 millions de dollars dont un premier tronçon devrait être ouvert en octobre 2023. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec invitait le lundi 21 novembre les représentants de la presse à visiter une partie du chantier de l’élargissement de l’autoroute 50 dans le secteur de la route 309 à L’Ange-Gardien.
Le ministre responsable de la région de l’Outaouais et député de Papineau, M. Mathieu Lacombe, a pu constater l’avancement des travaux d’élargissement de l’autoroute 50 à la hauteur de la municipalité de L’Ange-Gardien. Il était accompagné du député de Chapleau, M. Mathieu Lévesque, et de la députée de Hull Mme Suzanne Tremblay, ainsi que des représentants du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
Un projet d’envergure
L’ingénieur au ministère des Transports et de la Mobilité durable Sylvain Sabourin rappelle qu’il s’agit d’un projet de 9,7 km qui s’étend du chemin Findlay à Gatineau jusqu’à la Montée du Quatre. Malgré un léger retard, les délais seront respectés et le tronçon devrait être ouvert en octobre 2023.
La conseillère aux communications au ministère des Transports et de la Mobilité durable, Rosalie Faubert, note à son tour que le chantier a considérablement avancé. Elle confirme que la mise en service de la deuxième chaussée de cette portion de l’autoroute 50 est prévue pour octobre 2023.
Les travaux se poursuivront jusqu’à la fin décembre, souligne Mme Faubert. « Le ministère prévoit une suspension des travaux, à l’exception de quelques travaux de dynamitage qui pourraient se poursuivre au cours de l’hiver, précise-t-elle. Par la suite, les travaux vont reprendre au printemps 2023, pour se terminer à l’automne 2023. »
M. Sabourin explique que de telles pauses hivernales sont une procédure courante pour les chantiers routiers compte tenu notamment du gel des sols et au fait que de nombreux matériaux granulaires et d’argile ne peuvent être utilisés par temps froid.
L’ingénieur au ministère des Transports et de la Mobilité durable Sylvain Sabourin (Photo L’info de la Basse-Lièvre — Serge Cazelais)
Les élus satisfaits
« C’est toujours intéressant de constater sur le terrain l’ampleur de tels grands travaux », note le ministre Mathieu Lacombe qui précise que désormais, la 50 est au cœur des enjeux régionaux.
Mais au-delà des coûts du projet, il s’agissait d’un véritable enjeu de sécurité, rappelle le ministre, dans un secteur où de nombreux accidents, dont certains mortels, se sont produits.
« C’est pour ça qu’on fait de la politique, pour améliorer la qualité de vie du monde et enlever le cynisme au sein de la population », ajoute encore le ministre Lacombe.
« Ça fait du bien que ça bouge en Outaouais, enfin, enchaîne le député de Chapleau, Mathieu Lévesque. On voit les résultats concrets sur le terrain et c’est hyper positif pour les gens de l’Outaouais. »
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