Après une année record
Baisse vertigineuse des ventes immobilières en octobre en Outaouais
Le mois d’octobre n’a pas été très actif dans le milieu immobilier en Outaouais. Les ventes de propriété ont chuté de 51% au mois d’octobre par rapport à l’année dernière, selon une étude parue en novembre 2022.
L’étude effectuée par l’entreprise québécoise iTerram Technologies publie tous les mois sur sa page LinkedIn la situation des marchés à l’échelle provinciale.
« L’entreprise achète l’information du registre foncier à partir des livres d’informations. Un algorithme leur permet de répertorier l’ensemble des transactions publiées dans tous les bureaux d’enregistrement », indique le propriétaire de iTerram Technologies, Daniel Langlois. Son entreprise œuvre dans l’analyse de données foncières et commerciales.
Pour l’Outaouais, la baisse la plus marquée se retrouve du côté des transactions entre particuliers, avec une diminution de 55%. La vente d’hypothèque, elle, a baissé de 45% par rapport à l’an dernier. Dans le secteur commercial, on note une baisse de 29%.
Milieux densifiés
La région de Montréal est celle qui affiche la baisse la plus marquée avec une diminution de 59%. À Laval et en Montérégie, on parle plutôt de 51%. Pour les Laurentides, on parle plutôt de 28%.
La tendance est toutefois plus élevée pour le mois d’octobre que pour toute l’année où la région de l’Outaouais enregistre 5397 transactions (-18%) de moins par rapport à l’année dernière. La région des Laurentides est celle qui compte le pourcentage le plus élevé, avec 22%.
Ce dernier ne pouvait dire avec précision ce qui pourrait expliquer la forte diminution au mois d’octobre dans la région. Toutefois, selon une interprétation sommaire, il remarque que les milieux plus densément peuplés notent des baisses plus importantes.
On doit relativiser, selon un courtier
Le courtier immobilier résidentiel chez Via Capitale Petite-Nation, Olivier Pellerin, remarque lui aussi une période plus calme dans son territoire desservi. Celui qui dessert les clients du territoire de la Petite-Nation en Outaouais attribue le ralentissement du marché à la hausse marquée des taux d’intérêt.
« Aussitôt que les taux d’intérêt ont monté, ça a baissé beaucoup l’activité », explique-t-il.
Le courtier tient toutefois à relativiser, car l’activité dans le milieu de l’immobilier durant la pandémie était historique. « On retourne plutôt vers un marché normal qu’on voyait avant la pandémie. Comparer avec la meilleure année n’est pas une bonne idée », remarque-t-il.
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