Une première fournée de 10 000 arbres plantés à Chelsea
Ce sont 10 000 arbres qui ont été plantés à Chelsea ces dernières semaines dans le cadre d’un projet environnemental d’envergure. Au printemps prochain, environ 10 000 autres arbres suivront. Chaque plantation fait l’objet d’un soin particulier écologique et législatif.
D’inspiration fédérale, ce projet de végétalisation s’étendra jusqu’en 2025. Au total, 30 000 arbres et arbustes diversifiés seront plantés à divers endroits de l’Outaouais sur 18 hectares, soit l’équivalent en superficie d’une quarantaine de terrains de football.
Ce soin procède de certains impératifs. Il n’est légalement pas possible d’effectuer des ouvrages (déboisement, plantation etc.) pendant la période de nidification des oiseaux soit de la mi-mars à la fin du mois d’août.
La loi naturelle rejoint celle des hommes comme l’indique le site Internet Arbres Canada : « les semaines juste avant l’apparition des feuilles au printemps et juste après la chute des feuilles à l’automne, sont idéales pour planter des arbres, car le sol est chaud et les arbres concentrent leur énergie sur la croissance des racines plutôt que des feuilles ».
Le maire de Chelsea, Pierre Guénard, pousse quelque peu la réflexion. « Le gel est arrivé quand même de façon hâtive. Ce travail de renaturalisation reprendra au printemps prochain. Les végétaux sont choisis en fonction de la disponibilité chez des fournisseurs. Le nombre des végétaux peut varier selon la taille. Il y aura, au minimum, 5 000 autres arbres pour compléter », explique-t-il.
Protéger les arbres des déprédateurs
L’autre soin apporté est purement écologique. Pour assurer la durabilité de l’arbre, il est nécessaire de protéger l’arbre de la faune déprédatrice : les cerfs de Virginie en particulier. Son mode de vie affecte la santé des arbres : il broute le feuillage, les rameaux et abîme l’écorce. La solution apportée aux nouveaux arbres de Chelsea est une clôture individuelle en plastique rigide.
Parmi les autres déprédateurs, l’on a les rongeurs tel le campagnol. Dans ce cas-ci, c’est un autre type de protection qui s’impose vu la dentition de cet animal. Les protecteurs individuels favorisent globalement le reboisement.
Le rôle précieux du couvert végétal
Entre et autour des arbres, il y aura un couvert végétal de la bande riveraine. Son rôle consiste à « [réduire] la vitesse d’écoulement des eaux de ruissellement en provenance des terres adjacentes », lit-on sur le site du ministère de l’Environnement du Québec.
Pierre Guénard vante les qualités de la bande riveraine arborescente. « Le couvert végétal, c’est aussi pour retenir la terre. Pour la bande riveraine, c’est important d’avoir des arbres et des arbustes. C’est important autant pour la biodiversité que pour le pouvoir filtrant des racines. »
Cette initiative environnementale s’inscrit dans le cadre d’un projet fédéral qui vise à planter deux milliards d’arbres au Canada.
Ce sont 10 000 arbres qui ont été plantés à Chelsea ces dernières semaines dans le cadre d’un projet environnemental d’envergure.
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