Parti conservateur du Québec
Joëlle Jammal
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ?
Concrètement, au Parti conservateur du Québec (PCQ), on veut décentraliser. Cela permettra d’offrir des services beaucoup mieux adaptés à la population, tant pour la santé physique que mentale. Ainsi, chaque organisation aura beaucoup plus de marges de manœuvre pour opérer.
Nous voulons encourager les investisseurs locaux à construire de nouvelles infrastructures de santé, dans le but d’augmenter le financement de nouvelles ressources et expertises.
L’accès à un logement adéquat, quel que soit l’âge ou le revenu, est de plus en plus difficile et a des impacts dans d’autres secteurs d’activités. Que proposez-vous pour permettre aux gens de vivre et de vieillir chez eux ?
Au PCQ, nous voulons favoriser la réduction des coûts de construction d’unités de logements locatifs, entre autres par la déréglementation dans l’industrie de la construction.
Il a été démontré que les subventions «à la personne» satisfont quatre fois plus de bénéficiaires que les subventions «à la brique». Il est donc plus judicieux de verser un supplément aux familles à faible revenu plutôt que de subventionner le logement social.
Nous voulons mieux aider les gens avec les programmes existants d’allocation-logement ou de supplément au loyer.
Pour vieillir à la maison, nous bonifierons le crédit d’impôt pour proches aidants jusqu’à la hauteur de coûts que si l’État devait faire la prise en charge en institution. Nous permettrons aux gens de souscrire à une assurance si des pertes d’autonomie surviennent, permettant l’accès à des soins à domicile le plus longtemps possible.
L’Outaouais intéresse de plus en plus les entreprises faisant de l’expropriation minière. Pour vous, est-ce que les règles actuelles sont adéquates pour permettre une cohabitation harmonieuse de l’activité minière et des autres activités dans la région ?
La réponse est non si on pense au projet minier dans la municipalité du Lac-des-Plages, par exemple. Une cohabitation ‘’harmonieuse’’ doit rimer avec ‘’acceptable’’.
Au PCQ, quand il est question d’encourager l’exploration et l’exploitation de nos ressources minérales, nous nous basons sur les trois principes suivants :
o L’acceptabilité sociale par les communautés locales, y compris autochtones.
o La minimisation des pollutions aériennes et aqueuses, de surface et souterraines.
o La planification de la restauration.
Nous voulons promouvoir une approche équilibrée pour comparer les risques et les bénéfices potentiels d’une action donnée, avec les risques et bénéfices d’une inaction.
Nous favoriserons des évaluations environnementales diligentes tout en s’appuyant sur les meilleures pratiques existantes au Québec et ailleurs.
Un enjeu seulement local, sans répercussion nationale, que vous souhaitez traiter ?
J’appuie le projet d’une école secondaire à Val-des-Monts déposé par le Centre de services scolaire des Draveurs. Le but étant de diminuer le temps de voyagement, favoriser un sentiment d’appartenance chez les jeunes à la communauté montvaloise, et surtout freiner le décrochage scolaire.
De plus en plus de projets demandent une acceptabilité sociale. Qu’est-ce que ça représente pour vous l’acceptabilité sociale ?
C’est d’accepter collectivement et majoritairement un projet donné en étant informé de ses tenants et aboutissants.
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