Laura Avalos
Un intérêt politique après l’aide internationale
Activiste communautaire et leader syndicale, Laura Avalos la candidate de Québec solidaire dans la circonscription de Gatineau.
Gatinoise
Arrivée au Québec avec sa famille en tant que réfugiée salvadorienne, Laura Avalos a passé son enfance à Gatineau avant d’aller en Ontario où il a obtenu son diplôme d’études supérieures en Relations Canada-Amérique latine à l’Université de Toronto et un baccalauréat spécialisé en développement international et mondialisation à l’Université d’Ottawa. Depuis, elle vit à Gatineau avec ses deux enfants, y travaille et milite activement dans la communauté et le syndicat.
Engagements
Laura Avalos a fondé l’Association canadienne salvadorienne d’Ottawa-Gatineau (ASCORCAN) et son Festival de la Pupusa en 2006. Pendant 10 ans, elle travaille dans le secteur de la coopération internationale, la solidarité internationale, la justice sociale et la défense des droits de la personne sur le continent et particulièrement en Amérique du Sud en collaboration avec des mouvements sociaux du Canada.
Ambition politique
L’inégalité sociale, les effets de la pandémie sur les femmes, les migrants et les personnes racisées ainsi que la montée de la droite ont motivé sa candidature. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a choisi de mettre en avant les questions liées à la crise du logement, aux places en garderie et à l’environnement dans sa campagne.
« Il faut réinvestir dans la santé, ce qui veut dire faire face à la pénurie de main-d’œuvre pour protéger notre système de santé. Cela passe évidemment par de meilleures conditions de travail des travailleurs et travailleuses. Je veux vraiment contribuer à faire un Québec féministe, inclusif, juste et écologique », mentionne-t-elle.
Pour faire face à la crise économique actuelle, Laura Avalos s’aventure dans les grandes lignes de la plateforme électorale de Québec solidaire. « Nous, on veut définitivement aider par des mesures dans notre premier mandat en enlevant les taxes sur les produits et services, augmentant le salaire minimum à 18$, contrôlant l’augmentation abusive des loyers, protégeant les résidences pour personnes âgées, construisant 50 000 habitations abordables partout au Québec dont 2500 dans notre région », confie-t-elle.
Dans la santé, elle souhaite la suppression du temps supplémentaire obligatoire et un réinvestissement sur les services de santé de proximité.
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