Un terrain pour la Maison d’Ingrid à Cantley
Un projet de maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants pourrait bientôt se concrétiser à Cantley alors que la municipalité a accepté d’appuyer la Maison d’Ingrid et de vendre un terrain pour la construction de l’édifice.
Le projet de la Maison d’Ingrid, nommé ainsi en l’honneur d’Ingrid Falaise dont l’histoire a fait l’objet d’un livre, a connu beaucoup de changement dans les dernières années. D’abord prévu pour se réaliser dans un édifice existant à Gatineau, il ne s’est pas réalisé et les responsables n’ont pas été en mesure de trouver un terrain à Gatineau.
Mais une ouverture s’est faite du côté de Cantley et c’est ce qui a mené à ce nouveau projet qui devrait permettre d’accueillir 25 femmes. Si ça se concrétise, ça deviendra la plus grande maison d’hébergement au Québec, mentionne la présidente de la Maison d’Ingrid, Annick Brazeau.
«Cantley, c’est proche de Hull et de Gatineau, note-t-elle. Il n’y en avait pas de maison à Cantley. Et c’est une ville grandissante. Il y a beaucoup de maisons en construction. Il y a lieu de croire que c’est un bon endroit pour s’installer.»
Financement à confirmer
Lors du dernier conseil, la municipalité de Cantley a adopté la résolution d’appui au projet et pour céder le terrain. La résolution prévoit que l’organisme a deux ans pour réaliser le projet.
Du côté de la Maison d’Ingrid, cette confirmation du terrain était nécessaire pour passer à la prochaine étape liée au financement. «On va postuler sur un financement qui va ouvrir bientôt avec la SCHL», souligne Mme Brazeau.
«C’est un financement spécial pour les maisons d’hébergement. Il y a eu un dépôt de projet en janvier. On n’était pas prêt, parce qu’on n’avait pas de terrain. Là, on va déposer. On ne sait pas après s’il va en avoir d’autre ouverture de projet alors on veut vraiment tenter notre chance.»
Ce financement permettrait de payer presque la totalité de la construction. «Aussi on peut demander un financement de base pour six ans pour pouvoir donner des services», affirme Annick Brazeau.
Cette partie est importante parce qu’aucun financement n’est prévu en ce moment pour le fonctionnement. «Ça va nous donner six ans pour convaincre le CISSSO de nous donner le financement au complet.»
Les décisions devraient venir rapidement pour confirmer la réalisation du projet puisque les réponses au programme de financement sont attendues au début juillet et que la nouvelle maison devra ouvrir ses portes à l’été 2023 si elle obtient le financement.
Info : maisondingrid.com
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