Nicole A. Thibodeau
Un amour de l’écriture, une carrière journalistique remplie
En prenant sa retraite du monde du journalisme, Nicole A. Thibodeau met fin à une carrière où l’écriture a pris une place importante pendant toutes ses années.
Au départ, rien ne laissait présager qu’elle aurait cette carrière dans le monde journalistique.
«Le premier article que j’ai fait, c’était à l’âge de 21 ans, souligne-t-elle. Je demeurais sur la Rive-Sud de Montréal et j’étais marié. C’est mon mari qui voulait écrire pour le journal dans les sports, mais il ne savait pas écrire.»
Elle écrivait donc les articles pour lui et après un certain temps, elle a souhaité avoir son nom sur les articles qu’elle écrivait. C’est là qu’elle s’est présentée au journal et a demandé de devenir journaliste.
Pendant ce temps, elle travaillait comme secrétaire juridique. Pendant un temps, elle faisait les deux emplois en même temps, tout en étudiant le soir. «Le matin, j’arrivais tôt, une heure d’avance et même plus, et j’écrivais mes articles.»
Elle croit que c’était son destin de travailler en écrit, elle qui a toujours aimé le français.
Apprendre par soi-même
Ce n’est pas seulement comme journaliste qu’elle a appris par elle-même le métier. Avec le temps, elle a dû en apprendre sur tous les aspects d’un journal.
Notamment pour la mise en page, un aspect qui l’intéresse en particulier puisqu’elle est aussi une artiste. «Je voyais les graphistes faire et j’étais éberluée. Je trouvais ça beau. Je suis une artiste. Je les regardais faire et j’ai appris Corel comme ça. En les regardant faire. C’est ça qui m’intéressait. La présentation. Pour moi c’était important.»
Tous ces apprentissages lui auront permis de fonder le journal L’Envol des Monts au début des années 90 qui est devenu par la suite L’Envol pour couvrir une grande partie du territoire de la MRC des Collines.
Après 29 ans à la tête de ce journal, elle a décidé de passer le flambeau et d’écouter les gens qui l’invitaient à prendre soin d’elle. Dans les derniers temps, avec la Covid, elle se retrouvait seule pour tout faire le journal. «C’est tellement prenant. C’est tellement difficile quand tu es tout seul pour le faire.»
Elle souhaite maintenant profiter d’une retraite bien méritée, mais malgré tout bien remplie. Elle compte déjà plusieurs projets notamment la reprise des cours de peinture et aussi du temps entre amis et famille.
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